Bonjour amis lecteurs et blogueurs !
Depuis quelque temps, je pratique ce que j'appelle la « cuisine instinctive ».
Au début, j'ai expérimenté l'alimentation consciente : il s'agit d'être pleinement conscient lorsqu'on s'alimente, non seulement au moment où on ingère les aliments, mais après, pour vérifier comment son corps réagit, ce qu'il supporte et ce qu'il ne supporte pas. C'est un long travail qui demande de la patience et de l'écoute. Au fil du temps on distingue la nourriture « vivante » de la nourriture « morte ». Dans la première catégorie on classera les végétaux crus cultivés sans produits chimiques (fruits et légumes frais ou séchés, oléagineux), et dans la seconde les aliments ultra-transformés issus de l'agroalimentaire traditionnel (viandes et charcuteries industrielles, produits de panification, biscuiterie, viennoiserie et pâtisserie, produits laitiers, confiseries, etc.) Entre les deux se trouvent beaucoup d'autres aliments (produits animaux ou issus d'animaux, fruits et légumes cuits, céréales, légumineuses) et donc tout un panel de sensations diverses et variées en fonction du mode de culture, d'élevage ou de pêche, du mode de cuisson ou de la transformation subie, etc.
Lorsqu'on est plus attentif à soi, l'alimentation n'est déjà plus une contrainte. On n'a plus à se fixer des horaires pour les repas, un nombre de plats déterminé (entrée, plat, dessert), et on ne tient plus compte des injonctions nutritionnelles non plus (les 5 fruits et légumes, les 3 produits laitiers...) On s'autorise même à grignoter si on en a envie, à l'heure où on en a envie. C'est déjà un grand soulagement au quotidien.
Récemment, je suis donc passée à la « cuisine instinctive » (que l'on peut aussi qualifier de cuisine intuitive). Parce que bon, se préparer des « miam » le matin en mélangeant des fruits frais et des fruits secs, c'est pas trop compliqué. Mais cuisiner sans recette c'est autre chose. Pour moi ça a plutôt coulé de source parce que j'étais habituée à inventer un peu ma cuisine, même si je partais souvent de recettes déjà établies. Mais aujourd’hui je me lance sans recette. J'invente mes propres soupes, je marie les légumes avec les fruits, le salé au sucré, je fais mes gâteaux sans peser mes ingrédients... bref, que du bonheur !
Au final il n'y a pas de bons ou de mauvais aliments. Chacun peut expérimenter ce qui lui correspond ou non et faire les choix d'achat, de mode de préparation, de consommation en toute conscience, en fonction de ses propres valeurs, envies et ressentis.
Bonnes expériences à tous et bonne saine attitude !
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Utiliser son intuition pour cuisiner, c'est possible !