Bonjour amis lecteurs et blogueurs !

Cet article fait suite à celui de ma consoeur Sarah Bienaimé paru dans le dernier Biocontact (n°302 – juin 2019).

En effet, ce n'est pas parce que nos aïeux ne se posaient pas la question que nous ne devons pas nous la poser. Depuis, nous avons un petit peu évolué au niveau des consciences, nous nous sommes rendu compte que nous n'étions pas les seuls sur Terre, et que d'autres êtres vivants avaient autant droit que nous, humains, à être traités avec considération, respect et bienveillance.

Alors effectivement, nous ne pouvons plus faire l'autruche et dire « Je ne savais pas ! » Maintenant que nous avons internet, toutes les infos sont disponibles. Et par ailleurs, nous sommes tous dotés (enfin pour la plupart) d'un cerveau dans la tête, avec des milliards de connexions neuronales qui nous permettent de réfléchir par nous-même.

Donc, oui, consommer des produits laitiers implique de tuer des veaux (d'ailleurs vous en mangez, et ça, vous le savez). Mais aussi des chevreaux et des agneaux (que vous mangez également). Et cela implique aussi de faire souffrir les mères qui viennent d'avoir leur petit, puisqu'on leur enlève aussitôt pour ne pas manquer de collecter un seul centilitre de leur or blanc.

Pourtant, beaucoup de producteurs de lait ne gagnent pas (ou mal) leur vie avec leur production. Certains descendent dans la rue crier leur mécontentement, d'autres se suicident...

Et bien oui, chers consommateurs, il faut savoir que lorsque vous achetez vos yaourts ou vos packs de lait UHT dans votre supermarché préféré, ce n'est pas les producteurs de lait que vous engraissez, ce sont avant tout les multinationales agroalimentaires et leurs distributeurs.

Mais que puis-je y faire, me direz-vous ?

Les produits laitiers, indispensables ?

Vers une diminution de consommation des produits laitiers...

Vous pouvez rentrer la tête dans le cou et continuer à faire comme avant, parce que cela ne vous touche pas, et c'est votre droit,

ou vous pouvez faire un autre choix :

ne plus manger les veaux, les agneaux ou les chevreaux ;
réduire drastiquement votre consommation de produits laitiers, voire la stopper ;
acheter les produits directement aux producteurs afin de pater le prix juste ;
préférer les produits bio, voire équitables, qui garantissent des revenus décents aux producteurs ;
ne choisir que des produits fermiers dont vous êtes surs que les animaux sont bien traités et les petits laissés sous leur mère le temps de l'allaitement.

Voilà, les amis.

Quant à savoir s'il faut continuer à donner des produits laitiers à nos enfants après 3 ans, je vous renvoies à mon livre :

Bien nourrir son enfant, Éditions du Dauphin.

Bonne « saine attitude » et à bientôt.

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