Pourquoi prenons-nous du poids ?

La logique nutritionniste

Toutes les bonnes diététiciennes vous le diront : « Si nous prenons du poids, c’est que nos apports sont supérieurs à nos besoins ».

Logique !

Notre corps a besoin d’énergie pour fonctionner (le cœur bat, les poumons respirent, l’estomac broie les aliments, les reins filtrent le sang, etc) et pour se mouvoir (marcher, monter un escalier, faire du vélo, porter un enfant ou un sac de courses, etc).

Cette énergie, calculée en calories ou kilojoules, nous la trouvons dans la nourriture, comme la voiture avec l’essence.

Donc si nous apportons à notre corps davantage d’énergie que ce qu’il dépense, que va devenir l’énergie en trop ? Elle sera stockée sous forme de graisse : c’est ce qui fait que nous grossissons.

Donc dans la logique des diététiciennes (qui soit dit en passant se font appeler maintenant diététiciennes-nutritionnistes), il suffit de diminuer les apports en énergie (donc en nourriture énergétique) pour faire maigrir une personne.

Logique !

Prenez l’image de la balance : les apports et les dépenses doivent être égaux pour arriver à l’équilibre.

Mais, me direz-vous, "on pourrait aussi augmenter ses dépenses" (par la pratique d’une activité physique supplémentaire).

Pas faut !

Sauf que la pauvre diététicienne, elle a déjà du mal à faire accepter à la dite personne de troquer son pot de rillettes et son camembert contre du blanc de poulet et du fromage blanc à 0%, alors elle peut toujours espérer pour qu’elle se mette au sport… !

Mais alors, si les choses étaient si simples, il suffirait en effet de rééquilibrer la balance énergétique en diminuant les apports et/ou en augmentant les dépenses, et dans ce cas, tous les régimes marcheraient.

Ce qui n’est visiblement pas le cas sur le long terme.

Donc, si les régimes ne marchent pas, c'est qu'il faut donc aller plus loin que la logique nutritionniste, qui consiste en des calculs savants de calories et qui de fait, réduit les aliments à de simples composants énergétiques, c’est à dire en lipides, protides, glucides...

Le surpoids : un simple déséquilibre apports / dépenses ?